[Mixed connective tissue disease and its management]. / La connectivite mixte et sa prise en charge.

Mixed connective tissue disease (MCTD) is a rare autoimmune condition. Since its first description 50 years ago, its mere existence has been debated, given that it shares features of other autoimmune diseases, such as systemic lupus erythematosus (SLE), systemic sclerosis, inflammatory myopathy, rheumatoid arthritis and Sjogren's syndrome. Also, while antibodies to U1-RNP are essential for the diagnosis of MCTD, these antibodies may be expressed in other circumstances, such as in case of SLE. Nevertheless, the patient fulfilling criteria for MCTD needs specific management. In this review, we describe the clinical features and the potential complications of this complex disease, often wrongly disregarded as benign. We will also emphasize the recommended follow-up exams and address treatment, which is currently lacking formal recommendations.

La connectivite mixte (mixed connective tissue disease (MCTD)) est une maladie auto-immune rare. Dès sa description il y a cinquante ans, l'existence propre de la MCTD est débattue, car les limites avec d'autres maladies, comme le lupus érythémateux systémique (LES), la sclérodermie, les myopathies inflammatoires, la polyarthrite rhumatoïde et le syndrome de Sjögren, sont floues. Les anticorps anti-U1-RNP obligatoires au diagnostic de MCTD sont également exprimés dans d'autres circonstances, comme le LES. Quoi qu'il en soit, le patient présentant des critères de MCTD nécessite une prise en charge spécifique. Nous présentons ici les signes cliniques et complications potentielles d'une maladie longtemps estimée à tort comme d'évolution bénigne. Nous abordons aussi les examens de suivi recommandés et la thérapeutique, qui reste à ce jour mal définie.

[Side effects of osteoporosis treatments: how to explain them to patients?] / Effets indésirables des traitements contre l'ostéoporose : comment les expliquer aux patient-e-s ?

Despite the effectiveness of osteoporosis treatments, fear of side effects reduces both their prescription by doctors, and their acceptance by patients. The most common side effects are benign and transient, such as flu-like symptoms after zoledronate infusion, or nausea and dizziness after teriparatide introduction. On the other hand, the dreaded osteonecrosis of the jaw is very rare and associated with known risk factors. Only vertebral fractures after stopping denosumab make this treatment a matter for experienced practitioners. Therefore, knowing the side effects of prescribed treatments and explaining them to patients is essential to promote adherence.

Malgré l'efficacité des traitements contre l'ostéoporose, la crainte de leurs effets indésirables diminue tant leur prescription par les médecins que leur acceptation de la part des patients. Les plus fréquents de ces effets indésirables sont pourtant bénins et transitoires, comme l'état pseudo-grippal après perfusion de zolédronate ou les nausées et vertiges à l'introduction du tériparatide. De l'autre côté, l'ostéonécrose de la mâchoire tant redoutée est très rare et associée à des facteurs de risque connus. Seules les fractures vertébrales à l'arrêt du dénosumab font que ce traitement soit à réserver aux praticien-ne-s qui en ont l'habitude. C'est pourquoi connaître les effets indésirables des traitements prescrits et les expliquer aux patient-e-s est essentiel pour favoriser l'adhésion thérapeutique.